Souvereineté et accouchement
A l'heure actuelle, l'accouchement se fait essentiellement à l'hôpital, dans un milieu sur médicalisé laissant peu de place à l'initiative et au savoir intuitif de la femme qui sait ce qui est bon pour elle. D'autant que l'hospitalisation propose la position la moins adéquate car ne s'accompagnant pas de l'aide de la gravité. Soit, il permet au personnel médical de "voir". Mais ceci conduit en quelques sortes à maintenir la femme en dehors du processus. Paradoxalement.
Non, accoucher n'est pas une maladie, non ce n'est pas dangereux, de tout temps les femmes ont accouchées et ce qui a fait diminuer le taux de mortalité infantile résulte de l'amélioration de l'hygiène de vie globale plus que d'une hospitalisation systématique.
Donc non à l'hospitalisation systématique (je suis pas en train de dire que dans certains cas ce n'est pas nécessaire. Juste, laissons le choix, donc proposons aussi les infrastructures alternatives le permettant).
Voici ce qui se passe en résumé :
L'hormone nécessaire à tout accouchement est l'ocytocyne, également appelée hormone de l' amour. Elle permet entre autre de déclencher les contractions au niveau de l'utérus, de dilater son col, l'éjection du placenta hors de l'utérus, la venue du premier lait lors de l'allaitement, l'instauration du lien avec bébé, lui procurant ainsi sécurité et réconfort.
La secrétion de cette hormone dépend principalement du sentiment de sécurité chez la maman: plus elle se sentira en sécurité, plus la secrétion d'ocytocyne se fera naturellement.
En cas d'insécurité, c'est l'adrénaline, l'hormone de stress qui viendra se nicher sur les récepteurs d'ocytocyne, empêchant celle ci d'agir.
Le bip d'une machine indiquant un changement de niveau de paramètres, les allers et venues du médecin, l'introduction au niveau vaginal pour tâter la dilation du col.. autant de manipulations susceptibles de rompre l'état secure de la future maman.
Quand le taux d'ocytocyne n'est pas suffisant, on va alors procéder à une injection d'ocytocyne de synthèse pour déclencher artificiellement l'accouchement. Cette hormone agira dans ce cas uniquement localement et n'entraînera pas la production d'endorphine, molécule qui agit de façon concomitante avec l'ocytocyne comme anti douleur, ou plutôt qui permet de rendre la douleur supportable. Il faudra donc l'inévitable péridurale ! La femme se retrouvera alors spectatrice de son propre accouchement.
👉Redonnons le pouvoir au corps des femmes qui, dans la majorité des cas, sait !
Oui il est normal de crier, de prendre des positions saugrenues, c'est dans son abandon sauvage que la femme a accès à sa puissance pour enfanter.
Proposons donc des lieux alternatifs où la femme pourra accoucher en sécurité, en toute souveraineté. Avec ce qui est, et non en dehors.
Laissons la place aux doulas, ces femmes qui de tout temps ont accompagné, préparant les futurs maman à enfanter dans leur puissance d'être!
J'applaudis ici l'Allemagne qui propose depuis longtemps ce genre d'alternative.
L'ocytocyne naturelle est L'hormone la plus précieuse de l'accouchement. Sa secrétion aura des conséquences directes sur la maman, sur le bébé et donc le future adulte et le lien secure nécessaire aux bases fondamentales de son incarnation (je suis en sécurité dans l'univers et la vie toute entière m'aime et me soutient) ❤️