"C'est dans ta tête!"
Telle est souvent la remarque des autres lorsqu'ils font face à une personne stressée/angoissée dont ils ne comprennent pas la logique. Logique que la personne elle même ne connaît pas forcement. Car en effet, la rencontre avec un seul élement, ou combinaison, d'un événement passé perçu autrefois comme traumatisant va déclencher chez la personne une série de réactions physiologiques d'adaptation (survie) comme l'augmentation du rythme cardiaque, les mains moites, l'accélération de la respiration.
Cette éaction physique est la simple réponse du système nerveux à une menace reconnue par celui-ci mais oubliée consciemment par la personne. Dès que le stimulus est perçu, il relance la même réaction sans que la personne ne puisse rien contrôler, et ce, dans des occasions bien diférentes du traumatisme de départ! Il suffit souvent d'un certrain son, d'une certaine odeur, d'une couleur d'une personne qui a un air de... Sans souvenir conscient, et pouvant parfois venir des générations précédentes (maintenant que l'on sait que les traumatisme se transmettent jusqu'à 3 générations via l'épigénétique), la personne se demande ce qui lui arrive, ce qui se passe, pourquoi cela lui arrive..
Le corps a sa mémoire qui passe par le système nerveux autonome et les fascias. Une situation vécue comme menaçante (réellement ou pas) induit une réaction de lutte ou de fuite, et si cette énergie mobilisée ne peut être déployée, d'inhibition. De plus sous stress, une partie ou la totalité du pré frontal n'est plus connecté, les capacités rationnelles sont donc elles-même inhibées. La personne subit. La situation vécue comme une menace dont l'énergie déployée n'a pu être déchargée va engendrer un figement des fascias et si cette situation se répète sa mémorisation via le système nerveux autonome (autoroute neurologique).
Ce mécanisme nous a permis de survivre à un certain moment du passé, de notre histoire, et plus globalement dans l'histoire de l'humanité en réagissant au quart de tour face à un danger (ours mammouth, etc.). Notre corps, via le système nerveux perçoit en effet quelques secondes avant notre tête et nos 5 sens le danger approchant. De plus grâce aux neurosciences l'on sait également que 9 messages sur 10 vont dans le sens corps vers tête, 1 sur 10 en sens inverse via le nerf vague. Le corps et son système nerveux automne à 9 fois plus d'influence que notre tête face à un stress/danger. D'où l'intérêt de travailler sur le corps et non seulement avec la tête.
Avec la thérapie neuro-sensorielle PEACE, la mémoire de tels évènements/stimuli déclencheurs peuvent être mis en lumière et la réponse du système nerveux réinitialisé, les fascias défigés. La mémoire du corps peut être conscientisée et les anciens traumatismes relégués au passé. Le choix est à nouveau là, la personne ne subit plus sa vie!
En savoir plus: Le stress n’est pas dans la tête, mais plutôt dans le système nerveux autonome