De la complémentarité de l'homme et de la femme
On dira ce que l'on veut, les femmes, de par leur cycle menstruel (celles qui ne prennent pas la pilule, la pilule lisse le cycle) seront toujours soumises à des variations émotionnels. C'est chimique. Après ovulation, il y a chute du taux œstrogènes puis de progestérones, ce qui produit dans l'organisme un autre état émotionnel (les états émotionnels font varier la chimique du corps et vice versa). Il y a variation inverse lors de la phase lutéale. Et il s'agit là d'un fonctionnement normal, les variations d'humeur sont normales chez la femme non ménopausée et sans pilule.
Alors que chez l'homme, c'est stable. Ils ont des émotions bien sûr. Mais iIs ne sont soumis qu'aux variations de ce qu'ils vivent ou ont vécu et non, de surcroît, du fait de leurs hormones.
Et je pense que c'est cette stabilité que recherche la femme en l'homme. Sa stabilité mais aussi sa capacité d'accueil de leurs variations émotionnelles, sans chercher à résoudre quoi que ce soit, sans chercher à minimiser ou à faire disparaître, sans se moquer ou s'énerver. Non, juste une stabilité qui accueillent pleinement, entièrement ce qu'il y a de vivant en elles, leurs turbulences et leurs tempêtes. Les murs d'un port ouvert à la houle, par leur ancrage la laisse d'elle même se dissiper. Ces hommes sont rares, ceux qui peuvent accueillir, être présent sans rien faire d'autre qu'être là, vraiment là.
Cette capacité chez l'homme est magnifique.
Alors la femme peut surfer sur les vagues de son cycle et, peut-être, rendre un peu de ce vivant à l'homme qui lui propose la stabilité de sa planche.
Actuellement, on voudrait que les femmes soient comme les hommes (égalité des droits ok mais alors vous fonctionnez comme nous !), les femmes elles-mêmes le souhaitent (ce qui est compréhensible après des siècles de soumission). Cependant, accepter cette différence c'est Accepter la complémentarité, c'est Accepter la richesse de l'unité à travers la dualité apparente.
C'est finalement une ode à la synergie des sexes plutôt que leur opposition, à la créativité d'une collaboration conjointe plutôt que identique.
Coline
PS: l'égalité des droits n'est pas remise en cause ici, je parle des qualités de l'être.
Bonjour coline, accepter la richesse de l’unité à travers la dualité apparente et faire comprendre aux hommes que la synergie des différences ne peut être qu’une source plus riche en créativité en complémentarité dans les collaborations pro, n’est pas si simple dans un monde pro d’homme et de manager homme, difficile d’avoir le même temps de parole, d’être considérée dans une assemblée, etc. Merci pour ce témoignage.