Vers la maturité émotionnelle

En tant que parents, accompagnez vos enfants émotionnellement. Ne les laissez seuls dans leur chambre à pleurer, même s'ils ont fait une bêtise. Leur cerveau n'a pas la maturité ni la prise de recul nécessaire jusqu'à 12 ans pour gérer un tel cataclysme intérieur, ils sont complètement à la merci de leur cerveau limbique.
Aidez les à vivre leurs émotions, à se laisser traverser par elles dans un espace sécurisant. Seulement ainsi pourront ils apprendre à les gérer sans les fuir ou les supprimer, pourront ils apprendre à accéder à leur monde intérieur sans peur.
L'émotion doit être traversée pour ne pas traumatiser le système nerveux .
Le risque à l'âge adulte est que cela devienne une épreuve dans toutes leurs relations, déjà avec eux-mêmes puis avec les autres. Pas de façon irrémédiable mais avec un travail souvent fastidieux de réapprentissage.
Qui n'a jamais rencontré un homme ou une femme, gérant parfois une grande entreprise ou de grands projets, de 40, 50 ou 60 ans, qui, en relation, redevient cet enfant de 5 ans qui boude, qui se referme, qui ne prend pas ses responsabilités lors de conflits? Ou alors qui réagit avec colère et violence. Paradoxal, non? Mais bien réel. Impossible d'avoir une conversation d'adulte à adulte.
Ceci est un exemple, il y en aurait des centaines.
Jamais personne ne les a accompagné à appréhender et traverser leur émotionnel. Alors ils gèrent comme ils peuvent, à la manière d'un petit enfant livré à lui-même, et esquive ou rejette le problème.
Faisons leur gagner du temps avec des gestes simples, comme votre présence (sécurité), le fait de communiquer dessus, les valider avec eux (c'est ok, tu es un être humain), les autoriser à les vivre, les apprivoiser ensemble. Avec disponibilité. Banaliser le pardon en aval (si cela a été trop loin, faire acte de responsabilité).
Gérer ses émotions ce n'est pas les fuir. Il a une différence entre évitement et distance saine.
Comment faire si soi-même adulte on ne sait pas ?
Je vous y accompagne au cabinet, à votre rythme, en douceur et sans jugement. Il ne s'agit pas d'être parfait mais de faire un 1er pas.
Accueillir la vulnérabilité de votre enfant nécessite d'apprendre à accueillir la vôtre.
Pour des relations plus saines, plus équilibrées et plus épanouissantes !
Coline