L'accueil du vécu intérieur en séance
Plusieurs fois cette semaine, on est venu me voir en disant "dans le domaine pro, tout va bien. Même s'il y a des imprévus ou des difficultés, je sais rebondir, trouver des solutions. Je gère. Mais au niveau perso, pas du tout, je suis submergé, je sais plus quoi faire..."
C'est vrai que c'est ce qu'on nous a toujours appris, à l'école, pendant les études, au travail, gérer à l'extérieur de nous.
Mais nous a t on déjà appris à gérer ce qui se passe à l'intérieur ? Où apprend on cela? Dans nos familles ? Et si le modèle est caduque, voir qu'il n'y a aucun modèle ? Que fait on? Il ne nous reste pour seule solution qu'à inhiber, à fuir, à se divertir pour ne plus sentir.
Ça tient un temps.
Après notre système lâche, on n'a plus 20 ans. Les tissus de notre corps ne sont plus aussi souples pour encaisser. S'ajoute à cela le stress quotidien de la vie. Le corps devient douloureux, on craque émotionnellement, panique à bord. On ne sait pas comment aborder, par quel bout se prendre, il faut tout réapprendre. Et ça peut faire très peur, comme une caverne jamais explorée, que va t on y trouver?
Apprendre à sentir une émotion, l'accueillir, la nommer, la valider, la laisser nous traverser devrait faire partie de nos apprentissage essentiels de l'enfance. Quand c'est accueilli, validé par l'adulte, elle peut se libérer et il n'y a plus de raison de rejouer sans cesse les mêmes scènes adultes. Elle n'est pas coincée, notre système nerveux n'est pas obligé de rester figé en mode survie.
Car il s'agit de cela : l'émotion recherche le chemin qu'elle n'a pu entièrement empreinter. Alors le buffet est reservi. Maintes fois parfois.
En séance, je vous accompagne à venir vous rencontrer à travers l'émotion que vous vivez, à la vivre jusqu'au bout, à la valider.
C'est un processus profondément libération, tout en douceur (et ce malgré l'intensité de l'émotion). Rien ne sera jamais brusqué, votre rythme, je vous suis (non l'inverse )
Coline