Les réponses du système nerveux face au stress

Les réponses du système nerveux face au stress

Kinésiologue / Nantes / 2024

Un mental fort, qui cogite en permanence, n'est pas un problème de la tête.

C'est une réponse post traumatique (même très ancienne) de votre système nerveux.

Lors d'un stress intense, le système nerveux à 2 possibilités : attaque/fuite ou figement.

Lorsqu'il se sent en danger, il va d'abord essayer d'attaquer ou de fuir.
Bien souvent la fuite physique n'est pas possible ou est inappropriée (se mettre à courir face à son patron ou un client, ou même un proche).

On va donc fuir intérieurement, fuir nos ressentis et émotions. Fuir tout ce qui redéclenche et rappelle le traumatisme ancien. Fuir l'insécurité perçue et la sensation désagréable associée. Fuir dans la tête, cogiter ou rationaliser à outrance.

On est beaucoup à vivre cela dans notre société. Le système nerveux s'est figé dans ce fonctionnement qui devient notre base.

On devient insensible, on perd en présence. On est coupé de notre corps et de notre cœur.

Le travail sur les traumas permet de retrouver de la sécurité dans le corps au présent, et cesser de s'échapper (de soi, de la situation, des autres).

Ressentir et être pleinement présent, c'est ainsi qu'on se sent vivant.

Et on a plus besoin de déclencheur de dopamine en excès (café, sucre, alcool, drogue, sexe, etc. toutes nos addictions) parce que le corps n'est plus anesthésié, parce qu'il n'a plus besoin de se fuir pour se protéger.

Le figement lui intervient quand la fuite ou l'attaque est perçue comme impossible. Le danger est perçu comme extrême. Le corps se prépare donc à la mort.

Dans la nature, cela se met en place pour 2 raisons :
- feindre le prédateur qui pense alors que sa proie est morte et déserre les crocs. La proie peut s'éclipser en douce, le prédateur n'étant plus en alerte.
- se préparer à la mort avec notamment des opioïdes sécrétées par le corps lui-même pour anesthésier la douleur à venir.

A leur actuel, il ne s'agit pas de danger réel. Il s'agit surtout de nos perceptions, nos peurs, nos croyances, nos traumatismes vécus ou hérités.

Les conséquences de cela dans notre quotidien vont être des symptômes comme la procrastination, le manque d'énergie, d'élan, d'envie, tous les symptômes dépressifs, la difficulté à se lever le matin, le dégoût, mais encore scroller sur son téléphone, les yeux dans le vide, etc.

Se libérer du figement, retrouver élan, action et spontanéité, est possible en libérant le corps de ses traumas, parfois très anciens !

Je vous y aide en séance !

Les mots et souvenirs ne sont pas nécessaires. En parler non plus. On agit ici à un niveau presque instinctif, lié à la survie.

Coline

 

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