Processus de guérisson en kinésiologie
Bien souvent, on voudrait un résultat instantanné, un bien-être immédiat, une méthode miracle. Un claquement de doigt. Comme l'effet d'un aspirine sur un mal de tête.
La kinésiologie dans son genre est plutôt une méthode "rapide" (à l'inverse d'une psychothérapie par exemple, plus fastidieuse dans le temps et la fréquence). Mais il faut quand même laisser le temps au corps de faire les ajustements nécessaires, de créer ou recréer de nouvelles connexions neurologiques. Il s'agit d'un remodelage en profondeur. C'est pourquoi il faut laisser de 3 semaines à un mois d'écart entre chaque séance, et que 3 à 4 séances seront nécessaires pour un problème donné chez l'adulte (c'est plus rapide chez les enfants, les connexions neurologiques étant en train de se construire). Des exercices répétitifs à faire chez soi seront parfois utiles pour ancrer le changement.
Voilà, donc patience, vous ne sortirez pas d'une séance forcement dans la joie et la sérénité la plus totale (attention ça arrive quelques fois quand même!!) Parfois, il ne se passe rien, parfois il faut passer par un plus bas (dit élimination salutaire). Mais les résultats seront se faire sentir sur le long terme. Pas de formules magiques, les méthodes douces nécessitent certes du temps, les résultats seront quelquefois subtiles mais in fine durablement présents, voir définitifs (contrairement à l'aspirine qui n'empêchera pas le mal de tête de revenir)
Plus d'explications sur les connexions ci-dessous:
"Nous sommes faits de milliards de milliards de connexions, 100 milliards de neurones dans la tête, 40 000 dans le coeur, 200 millions dans le ventre, et 10 000 connexions possible par synapse. Sans compter nos 100 000 milliards de cellules et nos 1000 milliards de bactéries qui échangent entre elles des messages nerveux dans notre corps.
Rien que l’enfant de deux ans a 10 fois plus de connexions que l’Internet mondial, et l’adulte 3 fois plus.
Pendant 12 années de notre enfance nous avons construit ces échanges en nous, ces routes de l’informations qui déterminent notre façon de penser, ressentir et désirer.
12 années de milliards de connexions ne se transforment pas en quelques séances de travail sur soi isolées, mais déjà par un travail quotidien faits d’exercices de répétition. La répétition me semble plus à la hauteur de la tâche. Et le travail sur soi répété peut devenir un acte de la vie quotidienne comme manger ou se laver. Un acte citoyen aussi.
L’acte thérapeutique ne peut donc être à mon sens qu’un chemin sans but déterminé car à l’âge adulte ces milliards de connexions se transforment plus lentement de surcroît. Tout ceci pour nous éviter désillusions et désespoirs, car cette conscience du chemin peut nous libérer de la dictature du résultat à tout prix." - Stephane Drouet
Et puis il y a un autre paramètre à prendre en compte pour guérir: être prêt à en supprimer les causes. Se demander alors "quels intérêts ai je à garder cette douleur, ce comportement, cette peur?" Car rien ne pourra se faire si insconsciemment l'on a un intérêt à ne pas changer, à garder ses vieux schémas, à entretenir une douleur qui nous donne peut-être un alibi, un prétexte, de l'attention ou simplement qui nous donne notre shoot émotionnel quotidien (cellules rendues dépentes au neurotransmetteur associé à l'émotion à force de répétition). Il s'agit de votre responsabilité dans le processus de guérisson, bien plus important que l'on ne pourrait le penser!