L’importance du dialogue entre la maman et son bébé pendant la grossesse

L'importance du dialogue entre la maman et son bébé pendant la grossesse

L'importance du dialogue entre la maman et son bébé pendant la grossesse

Déjà pendant la grossesse il est important d'expliquer au bébé ce qui se passe quand vous vivez des émotions. Ne rien dire ou faire semblant est plus dédommageable et le bébé se sent responsable du mal-être du parent. Donc, lui dire que ces émotions ne lui appartiennent pas et que ce n'est pas sa faute peut vraiment changer sa perception.

La majorité de ce que nous (re)vivons à l'âge adulte s'est mis en place durant la petite enfance (en dessous de 2 ans) et la vie intra utérine. D'où l'importance cruciale de cette période, et du bien-être de la maman. Les circonstances de la vie ne sont cependant pas toujours optimales et les mamans peuvent culpabiliser de vivre telle ou telle chose, ne pas s'autoriser à, ou bien s'en vouloir après coup. Ou même être dans l'ignorance.

Voyons ici que le plus important n'est pas ce que nous vivons pendant la grossesse et la petite enfance de notre bébé en tant que maman mais comment nous communiquons avec bébé, et qu'il n'est jamais trop tard pour le faire 😉

Ce sont les non dits qui causent le plus de mal, "tout ce qui ne s'exprime pas s'imprime" comme disait Jung

Communiquer avec bébé, oui mais pourquoi?

 Parce que bébé et maman ne font qu'un, bébé est le corps de maman.

 Parce que, via le cordon ombilicale, bébé ingère toute nourriture sans filtre, qu'elle soit physique, émotionnelle ou mentale. Tout ce que vit maman est vécu par bébé.

 Parce que même en l’absence d’organes des sens développés, notre conscience capte, enregistre et évalue toutes les informations dans l’utérus et dans l’environnement immédiat de maman via les sensations corporelles, le mouvement, la conscience de maman.

 Parce qu'en l’absence de toute compréhension, l’embryon ou le foetus interprète à sa manière (limitante) l’évènement douloureux et en fait une croyance qui se grave dans le marbre de sa vie.

 Parce que bébé est égocentré et prend tout ce qu'il ne comprend pas comme un fait lui revenant: s'ils sont joyeux, c'est à cause à moi, s'ils sont malheureux c'est aussi à cause de moi. Car une émotion captée doit être intégrée dans un schéma pour justifier son existence, qu'il soit véridique ou imaginaire.

 Parce que ce ne sont pas les faits qui importent, mais l'interprétation qu'en fait bébé par le ressenti de son corps.

 Parce qu'un fait peut être compris et mis de côté par maman alors que son incompréhension reste présent chez bébé. Plus tard maman ne verra plus le problème, bébé lui l'aura garder en mémoire.

 Parce que les souffrances vécues sont parfois si fortes que bébé n’a d’autre solution que de mettre en place des stratégies de survie telles que : se couper d’une partie de ses ressentis ou de ses pensées ; décider qu’il se débrouillera tout seul ; mettre en place des programmes pour tenter d’être aimé ou reconnu, comme par exemple : se faire tout petit, répondre aux besoins de ceux dont il cherche l’attention (tout en niant ses propres besoins), devenir parfait, se dépêcher, être fort, travailler dur pour être reconnu.

 Parce que le non-désir, qu’il s’agisse d’un état d’âme de la mère de courte durée, ou qu’il perdure, induit chez l’embryon tout un cortège de dévalorisation, de sentiment de n’être pas aimable et de culpabilité de s’être imposé ; le désir conscient ou inconscient des parents du sexe différent de l’enfant amènera celui-ci à devoir se conformer à leurs attentes pour être aimé ; remplacer un enfant précédent décédé, être conçu après des avortements le fait se culpabiliser d’être vivant et pas eux, et décider de vivre leurs vies ; une tentative d’avortement échouée ou la simple pensée de vouloir avorter génère une mosaïque de croyances et décisions limitantes.

 Parce que selon le déroulement de l’accouchement (spontané ou déclenché, prématuré, voie naturelle ou césarienne, présentation en siège, souffrance fœtale, forceps, ..), les conséquences psychoémotionnelles et somatiques de la naissance sont nombreuses. Citons pour exemples : les angoisses, paniques et phobies par rapport à des dangers, des impressions de mort imminente ; certaines claustrophobies (tunnel, métro, ascenseurs) ; peur du vide, agoraphobie, phobie de la lumière, intolérance au bruit, peur du noir, d’être étranglé (circulaires du cordons) ; peur du toucher, peur des piqûres médicales. Les conséquences porteront aussi sur les capacités futures de l’être à : prendre ses décisions, s’engager, s’élancer dans la vie, surmonter les épreuves, mener sa relation avec les autres (regard, jugement), gérer les rapports intérieur – extérieur (sédentarité – mouvement).

 Parce que le vécu physique et psychique de maman prend aussi une grande importance (souffrances, déchirures du périnée, séquelles et handicap, ..) en induisant parfois chez bébé d’immenses culpabilités qu’il portera toute son existence comme un boulet, en générant de puissants non droit à prendre sa vie pleinement.

 Parce qu'en étant nommé, bébé se sent reconnu pour ce qu'il est (j'existe par moi même) et à sa place (pas à celle de maman).

 Parce qu'en dialoguant, bébé ressent un lien, une attention, un égard. Un lien amour et altruiste se constuit alors entre lui et maman.

 Parce qu'en lui disant, bébé comprend que ce n'est pas lui, sa faute à lui, que sa valeur, ses qualités n’ont jamais été mises en cause que sous l’acte manqué de maman en détresse, qu'il y a 2 personnes dans l'hisoire, que la détresse de maman ne lui appartient pas.

 Parce que la perfection n'existe pas mais qu'il n'est jamais trop tard pour dire, même après la naissance... même après 40 ans 

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