Prendre ou reprendre sa place, le cadeau du monde
La paix, c'est ce qui est là en toile de fond, toujours, tout le temps.
C'est cet observateur silencieux, calme, présent.
C'est ce qui oberserve et ce qui est oberservé en même temps.
C'est le point qui contaste l'agissant, non jugeant.
C'est un espace où tu peux revenir à chaque instant, avant après pendant.
C'est antérieure à tout, à l'histoire boulimique insatisfaite du mental, c'est la présence dans le carrosse et non le cochet qui a les rênes.
C'est à la fois ce qui produit et fait l'expérience.
C'est ce vers quoi tout vient et revient.
C'est la présence de notre être sans laquelle aucune histoire n’est tout d’abord possible.
C'est ce que l'on cherche en avant, en avançant, en projection alors que c'est juste là derrière, "plus près de toi que ta veine jugulaire".
(comme dirait le professeur Aziz El Amrani-Joutey)
C'est l'océan ainsi que ses milliards de vagues.