Les racines de l’arbre ou la partie immergée de l’iceberg

Les racines de l'arbre ou la partie immergée de l'iceberg

racines de l'arbre

Ces métaphores illustrent parfaitement le processus en jeu lors de mes accompagnements: débobiner les nœuds qui camouflent l'être.

Ils se distingent des autres méthodes psychoémotionnelles en ce qu’ils vont chercher l’origine des maux, la cause profonde d’un stress ou d’un mal-être au delà de ce qui se joue en façade. Le cri de l'être au travers tous les symptômes.

Pourquoi et comment cela s’est il mis en place dans l’histoire de la personne? Pourquoi cette réaction, cette douleur? Pourquoi s'est elle coupée d'une partie d'elle-même, de son élan de vie ? Qu’est ce qui l’a amené à instaurer cette stratégie (de survie) et pourquoi a t elle du mal à s’en défaire à présent? Quelles sont les ressources dont elle dispose et auxquelles elle a renoncées à cette époque? Le potentiel sous jacent ?

Il ne s’agit pas de mettre un pansement ou de masquer quoi que ce soit, de traiter un sympôme qui peut d’ailleurs être identique d’une personne à l’autre. Il ne s’agit pas de couper avec le passé, d’occulter son histoire. Il est vrai que l’on pourrait faire une greffe pour obtenir d’autres fruits sans changer les racines d’un arbre. Non, il s’agit plutôt d’aller voir au niveau des racines où les choses ont débuté, ce que le corps a gardé en mémoire subjectivement, de mettre en lumière ces parties d’ombres qui entravent la vie en soi – causes et association de causes uniques d’une personne à l’autre -, de venir y faire la paix pour retrouver une unité, un alignement, une cohérence. Rentrer chez soi totalement. Au service de la vie.

Aller à la source s'avère être un travail long et délicat car divers ruisseaux s'ajoutent au fils du temps, tels des cours d'eau qui se mêlent, s'entortillent, et nous induisent parfois en erreur. Il faut alors remonter le cours d'eau, en commençant par ce qui est visible et présent à l'instant de la séance. Et petit à petit la source se fait voir. Aller trop vite et s'y rendre directement n'est souvent pas possible, car il y a des résistances, des mécanismes de protection qui empêchent de la recontacter. Le cheminement doit se faire en conscience, la personne doit être prête à y faire face en douceur, à l'accepter et à prendre la responsabilité de son changement.

Car souvent c'est un arbre qui cache la forêt.

Tout est juste. Certaines personnes auront besoin de plus de temps, d'autres moins; certaines auront plus de résistance, d'autres moins; certaines pourront se confronter à la source, d'autres jamais; certaines auront besoin d'une séance, d'autres 5, 6 ou 7. Certaines auront besoin d'un détour vers d'autres thérapies. Parfois elle aura l'impression que la séance n'a eu aucun effet car c'est juste une petite couche qui a été enlevée, mais qui l'aura rapproché en douceur de la source, de sa source. Qui suis je quand je sais que je suis inconditionnellement aimé ?

Plus tard le chemin se dessinera et cela prendra tout son sens.

Déboucler les boucles de nos croyances et conditionnements, dépouiller la personne de tout ce qui l'étrave, de tout le superflu qui empêche la vision réelle de se faire, afin de la rapprocher de ce qu'elle est vraiment, de sa raion d'être au monde ❤️

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