Sortir de sa zone de confort

Sortir de sa zone de confort

zone de confort

C'est une expression qui est beaucoup utilisée.
Que signifie t elle réellement ? Faire un saut en parachute, déménager à l'autre bout du monde ?
On y voit souvent des choses extrêmes, grandioses.

En fait, sortir de sa zone de confort, c'est Oser l'inconnu.

L'inconnu qui peut être tout près, tout petit. Pour autant, il n'en est pas moins effrayant.
La zone de confort, c'est le connu. Et quelque part, même si ce connu est malsain, il reste moins effrayant que l'inconnu.

 

Sortie de sa zone de confort, ça peut très bien être "aller vers son mieux être" ! Un comble me diriez vous !

Prenons l'exemple des femmes battues. Certains disent qu'il suffirait qu'elles partent qu'elles quittent leur bourreau. Certaines y parviennent, mais c'est pour mieux retomber sur un autre qui va les battre à nouveau.

Parce que pour elle, aussi déshumanisant soit il, être battues est leur zone de confort, elles ne connaissent que ça ! Souvent elles ont été battues enfant, le seule amour qu'elles avaient, elles ne le connaissent qu'ainsi, les rares fois où on les touchaient, c'était pour les battre. De l'amour toxique certes, mais de l'amour quand même et le seul qu'elles connaissaient. Alors elles y retournent.
Il peut être très difficile de sortir d'une relation ou d'un fonctionnement toxique. Il faut parfois plusieurs années pour changer d'un chouilla, Oser réagir différemment. Le sillon neuronale est tellement creusé, emprunté, c'est une autoroute qui nous fait réagir au quart de tour, si on ne se discipline pas, on va droit dans le mur, à refaire la même chose de façon identique. Nous recreons alors invariablement la même situation.

Cela demande du courage, et parfois une force considerable. Voir son fonctionnement, et après Oser autrement.

Mais une fois que cela a été dépassé, que l'on plonge dans cet inconnu, souvent, on s'aperçoit que tout ce qui nous faisait peur, tout le danger ou les conséquences négatives que l'on projetait n'existent pas. Il n'y a rien de tout cela. Et pire, c'est mieux. C'est bien, wouaw. Et on se dit, mais c'est ridicule pourquoi je ne l'ai pas fait avant ?!

On se rend compte surtout que maintenant on peut faire un vrai choix. Quand la peur nous gouvernait, on ne pouvait pas réellement choisir, le choix c'était juste l'opposé de là où était la peur, il n'y avait aucun choix.

Maintenant qu'on a dépassé cette peur, qu'on a fait l'expérience de cette inconnu où finalement il n'y a rien de dangereux. Maintenant on peut y aller. Alors maintenant on peut également choisir, réellement. De rester ou de partir, de réagir ou de ne pas réagir. La peur se dissipe par l'expérience, pas autrement.

Et si on y arrive pas. Si ça prend 15 ans, c'est aussi OK. Il faut comprendre que ce fonctionnement a été adopté car à l'époque c'était vu comme notre meilleur option de survie, pour être sûr d'être aimé. Alors il faut du temps, de la patience, beaucoup de patience pour recréer un autre chemin, un autre possible... C'est le temps nécessaire à la vie pour ce revirement.

Coline

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